« Dans les grandes villes de France, c’est dur de trouver des logements étudiants ». Cette phrase, vous l’avez sans doute déjà entendu des centaines de fois ! La France est connue dans le monde entier comme étant un des pays les plus compliqués lorsqu’il s’agit de logement. Pourtant, les solutions existent. Il faut juste les trouver. Le mieux, c’est de commencer vos recherches le plus tôt possible.
Logement en cité universitaire
La vie étudiante est déjà difficile avec les casse-têtes générés par les cours, les leçons, les livres… Mais la difficulté de se loger complique d’avantage les choses. C’est pour solutionner justement ce problème précis que les chambres de cités universitaires ont été inventées. Elles sont plus connues sous l’appellation « cités U ». Si l’université dans laquelle l’étudiant s’inscrit se trouve dans la même localité que sa maison, il n’a pas besoin de déménager dans les cités U. Mais cela devient pratiquement obligatoire lorsque sa maison d’enfance et son lieu d’étude sont éloignés de plusieurs départements. Ce sont les CROUS (Centre Régionaux des Œuvres Universitaires et scolaires) qui les mettent en place et s’occupent de leurs gestions. Jusqu’à présent, c’est le type de logement le plus économique pour les étudiants. Pour savoir si votre établissement bénéficie d’un accord quelconque avec le CROUS, vous pouvez vous renseigner auprès de son service des relations internationales. Le site web du CROUS contient aussi une rubrique « logement ». Vous pourrez probablement y trouver l’aide que vous voulez pour trouver un logement étudiant. Il est bon de savoir que chaque académie a un CROUS qui lui est affilié. Chacun de ces CROUS possède son propre site internet et ses propres fonctionnements. Vous pouvez visiter www.kley.fr pour obtenir de l’aide dans vos recherches.
Quel est le bon choix : résidence universitaire privé ou publique ?
Nous n’allons pas tourner autour du pot : en général, ce sont les CROUS qui proposent les prix de logement les plus attractifs. Le problème des CROUS, c’est que les places sont très limitées. Elles sont réservées la plupart du temps aux étudiants boursiers. Les demandes de logement et de bourses se font depuis le mois de Janvier, en remplissant le « dossier social étudiant » (DES). Les solutions qui s’offrent aux étudiants non-boursiers, ce sont les résidences privées ou les foyers étudiants. Les associations sont une grande aide pour cela. Le CROUS peut aussi vous orienter dans vos recherches de parcs privés. Aussi, toujours concernant les résidences privées, vous pouvez consulter une liste de bonnes adresses donnée par l’UNHAJ (Union National pour l’Habitat des jeunes). Il est conseillé de s’éloigner des écoles et des universités pour éviter les loyers trop chers. Le saviez-vous ? Vous pouvez aussi échanger votre logement contre des services : faire le ménage, accompagner des personnes âgées, Baby-sitting, etc… Si vous n’en trouvez pas vous-même directement, il existe des sites internet spécialisés dans les recherches de services à échanger contre les locations.
Et en ce qui concerne le budget ?
Nous le savons tous très bien : les étudiants ont tendance à préférer les petites annonces. Ils doivent faire le plus d’économie possible. Les offres vont du tout au tout, selon la ville de résidence et le budget que l’étudiant et/ou les parents sont prêts à consacrer. Une chambre de 10 m2 à Lyon peut coûter plus cher que deux chambres à Dijon. C’est le marché de l’immobilier, c’est comme ça ! Les étudiants habitués ont quand même quelques techniques pour les petits budgets. Une d’entre elles est de ne pas passer par une agence immobilière. En effet, cela permettra à l’étudiant d’éviter le coût des commissions. Seulement, l’inconvénient, c’est qu’on ne bénéficierait pas dans ce cas du confort et de la facilité de recherche qu’une agence peut offrir. Aussi, une technique bien connue, c’est de choisir un logement déjà meublé. C’est une solution intéressante pour ceux qui ne comptent pas rester longtemps à l’étudiante résidence. Cela simplifie aussi les déménagements. Il n’y a pas d’achats de meubles à faire. Il y a une règle universelle à connaître dans le monde du logement : le loyer est de moins en moins élevé de fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’attraction principale. Le logement étudiant n’échappe pas à ce principe. Si vous vivez aux abords de votre fac, vous payerez sans doute plus cher. Dans vos recherches, il est bon d’être bien réactif. Si vous voyez une offre intéressante, il faut éviter de trop réfléchir, faites votre demande à l’instant, que ce soit par téléphone ou par mail. C’est une règle bien connue : les premières candidatures ont plus de chances d’être examinées et acceptées. En parlant d’économie dans le logement, comment ne pas parler de collocation ? C’est un des techniques les plus pratiquées, non seulement en France, mais dans le monde entier.
Demander une aide au logement est aussi une bonne idée
Il y a plusieurs aides financières que l’Etat peut vous octroyer. Chaque année, environ 500 000 étudiants bénéficient d’une bourse. Dans plus de 90% des cas, ce sont des bourses réservées aux étudiants modestes appelées « bourses sur critères sociaux ». L’Etat prend en compte trois indicateurs : l’éloignement géographique entre le lieu d’étude et le domicile des parents, le revenu du foyer fiscal dont l’étudiant dépend et le nombre d’enfants à charge. Il est possible de toucher jusqu’à 5 551 euros par an ou tout simplement être exonéré de frais de scolarité. Il y a aussi un coup de pouce de 400 Euros pour les étudiants voulant étudier à l’étranger : les aides à la mobilité internationale. Pour les étudiants, les aides les plus populaires sont probablement l’Aide Personnalisée au Logement (APL) et l’Allocation Logement Social (ALS). Il est possible aussi pour un jeune étudiant de demander à l’Etat de se porter garant de l’appartement qu’ils ont choisi. Cela peut se faire via la caution locative étudiante. Aujourd’hui, un grand nombre de banques privées proposent des systèmes qui s’y apparentent. Récemment, un nouveau bail pour étudiant a été mis en place. Les propriétaires n’ont plus le droit d’exiger de dépôt de garantie si les occupants sont de jeunes étudiants. C’est une loi votée par les députés le 3 juin dernier.